Pour la première fois, les agents du groupe réunissant la Caisse d'Epargne, la Banque Populaire, Natixis et le Crédit-Foncier sont appelés à débrayer ce mardi. Tous les syndicats de l'entreprise dénoncent la dégradation des conditions de travail. Ils réclament des hausses de salaires.

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Symboliquement, quelques salariés se sont rassemblés ce matin, sous la pluie, devant l'agence de la Caisse d'Epargne de la place Bouchard à Caen. Quelques salariés seulement, parce que "les agents ont du braver les menaces à peine voilées de de leurs directions pour qu'ils renoncent à faire grève" expliquent les délégués syndicaux qui voient dans ces pratiques un raccourci du climat régnant au sein du groupe : l'intersyndicale (qui regroupe toutes les organisations) dénonce la dégradation des conditions de travail à tous les étages.

"Beaucoup de collègues souffrent. Ceux des sites centraux qui doivent répondre à une charge de travail croissante comme ceux des agences qui ont vu leur activité commerciale bondir et les objectifs s'envoler encore plus haut" affirment les représentants du personnel qui évoquent un "stress permanent", et un management "vexatoire" qui expliquerait que beaucoup de salariés soient en souffrance. Les syndicats exigent donc une négociation sur les conditions de travail et la fin du processus de réduction des effectifs. Ils réclament aussi "une véritable politique salariale".

Alors que la BPCE a enregistré un bénéfice net de 2,9 milliards d'euros en 2014 , le directeur de la stratégie et du développement du groupe a indiqué à l'AFP que la direction était allée "au maximum de ce qui pouvait être fait" avec des propositions allant jusqu'à une hausse de 0,6 % de la masse salariale (pour une inflation de 0,1 %). Hervé d'Harcourt ajoute qu'un salarié sur trois va bénéficier d'une augmentation cette année dans le groupe et "huit salariés sur dix" vont percevoir un intéressement "équivalent  à un ou deux mois de salaire" en 2015.




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