Le stade Malherbe a dominé la première partie du match samedi soir mais un penalty non accordé et des occasions manquées ont abouti à un match nul. A trois journées de la fin, Caen ne compte que deux points d'avance sur le premier relégable.
"Je me refuse à présenter les matchs en disant: il faut absolument gagner. Évidemment, sil y avait une victoire à Nice, ce serait le bonheur total mais déjà si on revenait avec un point ce serait bien", déclarait Patrice Garande avant la rencontre de samedi soir. Le score final, 1 partout, doit donc théoriquement contenter l'entraîneur caennais.
Sauf qu'à trois journées de la fin du championnat et avec seulement deux points d'avance sur le premier relégable (Evian, le dernier adversaire de la saison), la pression monte pour les Caennais désireux d'assurer leur maintien et la victoire devient indispensable. "Il faudra gagner au moins un de nos trois derniers matches", reconnaissait le coach bas-normand à l'issue de la rencontre samedi soir. Des matchs pas forcément évidents sur la papier avec une réception de Lyon, actuel leader de ligue 1 ou un déplacement à Bastia (dont l'avenir en ligue 1 est assuré).
Caen aurait pourtant pu toucher du pied son objectif ce samedi soir. Les Bas-Normands ont ouvert le score au premier quart d'heure de jeu grâce à Nicolas Benezet. L'occasion de creuser l'écart se présente à la 34e minute avec une faute de Genevois sur Koita mais l'arbitre de la rencontre ne siffle pas le penalty. "Le quatrième arbitre m'a dit: il y a penalty. Il était d'accord avec moi et l'a signalé à M. Kalt qui ne l'a pas jugé ainsi. On ne va revenir dessus. On a pris un point", a sobrement commenté Patrice Garande.
Car sept minutes plus tard, les Niçois reviennent dans la course en égalisant sur un but de Carlos Eduardo. Les Caennais s'offrent par la suite plusieurs occasions mais échouent systématiquement dans la conclusion. "On aurait mérité mieux mais chaque point compte", philosophait Patrice Garande apèrs le coup de sifflet final, "J'ai aimé le comportement et l'état d'esprit de mes joueurs. Koita a réalisé une grosse première période, il a beaucoup percuté. Privat a pesé sur la défense niçoise. Après cette prestation collective, je suis plutôt optimiste."
Retour sur le match Nice-Caen avec Florent Turpin et Vincent Potel (images BeIn Sport)