"Il se peut que le "no deal" empêche tous les pêcheurs européens d'aller pêcher dans les eaux territoriales britanniques. Ce serait un drame parce que beaucoup de nos pêcheries pêchent dans ces eaux, et il n'y pas du tout d'autre possibilité de report ailleurs. Donc, nous avons commencé à envisager des solutions sociales d'arrêt de bateaux", a déclaré Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture et de la pêche chez nos confrères de Sud Radio.
"pas question que la pêche soit la variable d'ajustement du Brexit"
Car "des bateaux (français, ou d'autres nationalités européennes, NDR) qui vont pêcher dans les eaux territoriales britanniques plus de 50 ou 60% de leur pêche, n'auront plus le droit de le faire" a-t-il précisé. M. Guillaume a néanmoins précisé qu'il "faisait confiance" aux pêcheurs pour trouver un accord à terme.Quoi qu'il arrive, la Grande-Bretagne "restera une île à 22 kilomètres de Boulogne-sur-Mer, elle ne va pas partir, donc il faudra bien qu'il y ait des accords économiques avec les Britanniques, y compris pour la pêche" a-t-il souligné, en rappelant la position d'Emmanuel Macron selon qui il n'est "pas question que la pêche soit la variable d'ajustement du Brexit".