Après avoir été testée dans un laboratoire du Texas, elle est utilisée dans les établissements médicaux aux Etats-Unis et notamment les blocs opératoires. En France, la machine est commercialisée par la start-up euroise UV Flash Services, basée à Evreux et Paris, qui l'ont proposée à plusieurs collectivités, dont le département de l'Eure qui a décidé de faire le test.
Chaque week-end et pendant deux mois, le robot tueur de virus arpentera les salles et les couloirs vides de cinquante collèges. En sachant qu'il lui faut deux minutes pour éliminer 100% des virus sur une surface de 9m2 (contre 60% avec une désinfection manuelle à l'aide de produits chimiques), la société française estime que deux à trois jours sont nécessaires pour traiter un collège comme celui de Gaillon.
Si l'expérience s'avère concluante, le conseil départemental pourrait intégrer le robot décontaminateur à son arsenal anti-Covid, pour les collèges mais aussi pour tous les clusters qui pourraient naître dans les foyers de l'enfance, les PMI, ou à l'Hôtel du Département à Evreux. Lightstrike couterait 150 000 euros à l'achat, mais UV Flash services s'appuie par ailleurs sur la location de services : à l'heure actuelle, l'Eure dépense 1200 euros chaque jour pour tester ses talents et former ses agents.
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VIDEO : un robot anti-Covid pour nettoyer les écoles de l'Eure. Reportage : Maxime Fourrier et Stéphane L'Hôte (montage : Pierre Léonard)