Sauvez Pumba : une pétition pour l'adoption d'un marcassin orphelin

Un amoureux de la nature et des animaux a lancé une pétition en ligne pour pouvoir conserver chez lui un marcassin orphelin. Alexis Barbier veut garder Pumba, son histoire semble toucher les internautes.

C’est à Bois-Normand-près-Lyre, qu’Alexis Barbier a choisi d’acheter un corps de ferme et offrir ainsi à ses animaux une vie au plein air. Le jeune homme de 25 ans adore les bêtes et vit entre les poules, les chiens, les chevaux et les sangliers !

Il possède déjà un sanglier qu’il a recueilli en 2021. Ti Babe était venu se réfugier dans son poulailler. Alexis avait tenté de le placer dans un refuge mais les espaces dédiés sont rares et vite saturés. Il avait alors obtenu l’accord de la préfecture pour garder Ti Babe. L’année dernière, les démarches semblaient plus simples pour conserver cet animal.

Dans sa pétition, Alexis précise que : "la déclaration préfectorale qui a été une simple formalité pour Ti Babe risque aujourd'hui d'être plus compliquée pour Pumba".  Le succès est au rendez-vous : vendredi 20 mai, à midi, la pétition affichait presque 19.000 signatures ! Le jeune homme espère que cette mobilisation pèsera dans la décision de la préfecture. Il lancera également une cagnotte en ligne pour collecter des fonds pour les frais d’avocat.

En 2019, toujours dans l’Eure, l’histoire de Nénette avait également touché les internautes. Recueillie dans une exploitation agricole, elle était menacée d’euthanasie. Face à l’élan de solidarité, la préfecture de l’Eure avait trouvé une alternative en plaçant l’animal dans un refuge de La Mare Auzoux, propriété de la Fondation Brigitte Bardot et situé lui aussi dans le département de l'Eure.

Un militant « anti-chasse » repenti ?

Alexis Barbier est connu dans la région pour être un militant « anti-chasse » très actif. Sur son compte Facebook, celui qui veut garder Pumba se définissait en 2020 comme « group Leader à Section Anti Chasse France ». En octobre 2021, le militant confiait à nos confrères de Paris Normandie, avoir reçu des menaces de mort et découvert des cartouches de fusil dans sa boite aux lettres. Alexis Barbier aurait porté plainte à quatre reprises. « J’en ai vraiment marre. Je me suis posé la question de revendre la maison. Pour ma part, je n’irai jamais au domicile des chasseurs comme ils le font avec moi », témoigne-t-il dans l’article du quotidien normand.

En février 2022, la revue "Nos Chasses" publie un article dans lequel il revient sur ses positions concernant la chasse à courre. Dans ce reportage, il dénonce les pratiques des activistes animalistes lors des opérations anti-chasse ainsi qu'une manipulation des images tournées.

 Nous avons sollicité Alexis Barbier mais il ne nous a pas répondu.

Une laie des Hauts-de-France réfugiée en Seine-Maritime

La mascotte de Saint-Valérie-sur-Somme vivra désormais dans la forêt de Roumare près de Rouen. Sur décision préfectorale en date du 17 mai 2022, Titine sera transférée dans ce parc animalier. Les opérations de capture de l'animal auront normalement lieu avant le 6 juin 2022 "par un vétérinaire au moyen d'un fusil hypodermique et/ou d'une cage piège sanglier" précise la Préfecture dans un communiqué.

Ce parc situé dans le parc naturel des boucles de la Seine est un endroit idyllique pour les sangliers. Ils vivent en liberté dans un vaste espace. Les naissances y sont fréquentes. Les hardes de sangliers font le bonheur des grands comme des petits parfois apeurés par leur prise de bec à la vue d’un simple gland.

Ce que dit la loi sur la détention d'animaux sauvages

La détention d’animaux sauvages est interdite par la législation française.

Toutefois, l’arrêté du 8 octobre 2018 autorise la détention d’un sanglier de race pure chez un particulier sous condition d’une déclaration de détention auprès de la préfecture de son département. Des règles doivent être respectées : l’animal doit disposer d'un enclos, être vacciné et stérilisé. Si ces critères ne sont pas respectés, le code de l'environnement préconise une euthanasie.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité