"On ne peut pas avoir un monde syndical divisé face à un Macron et un Gattaz unis, il y a quelque chose qui colle pas" : Philippe Martinez s'est exprimé ce mardi sur la contestation sociale face aux ordonnances, sur les CDI de Chantier, le mouvement des routiers et l'EPR de Flamanville. Interview :
Le secrétaire générale de la CGT, Philippe Martinez, étaient en déplacement dans le Cotentin mardi 26 septembre. Il a rencontré les salariés de l'EPR de Flamanville avant d'assister à l'assemblée de l'union départementale de la CGT de la Manche.
Toujours divisés ou une intersyndicale est à prévoir ?
"Nous on pose des questions simples : ces ordonnances ne sont acceptées par aucun syndicat. La conclusion : il faut qu'on se parle. Y a une opinion publique largement contre ses lois. Il faut qu'on se parle pour agir ensemble. Ca va se faire pour les fonctionnaires le 10 octobre puisque tous les syndicats sont dans la rue, ça va se faire pour les retraités jeudi prochain puisque tous les syndicats sauf un appelent, ça doit pouvoir se faire au niveau inter professionnel. Donc on a pris contact avec l'ensemble de nos homologues. J'ai vu ce matin que la CGC était d'accord pour une journée de mobilisation. On ne peut pas avoir un monde syndical divisé face à un Macron et un Gattaz unis, il y a quelque chose qui colle pas. C'est un appel à l'ensemble du monde du travail à pousser un peu plus fort pour que les syndicats se mettent d'accord"
Interview : S.Nevenkic
Sur le mouvement des routiers
"La première chose c'est qu'il y beaucoup de pression sur ceux qui veulent se défendre. C'est la première fois depuis plusieurs décennies qu'on voit des forces de police être sur les lieux de blocages avant les grévistes avec du matériel lourd pour dégager des pressions énormes. Là aussi il faut que les libertés soient respectées." Philippe Martinez