Ce 8 mai, une cérémonie a commémoré les 15 ans de l'attenat de Karachi, une cérémonie boycottée par des rescapés et certaines familles de victimes. L'ancien député-maire de Cherbourg a assuré avoir fait 'tout ce qu'il pouvait" pour faire avancer l'enquête.
Ce lundi 8 mai, alors qu'était organisée une cérémonie commémorant les 15 ans de l'attentat de Karachi, Gilles Sanson, porte-parole du collectif des blessés, déclarait que "plus personne n'instruit le dossier" depuis le départ le départ du juge Marc Trévidic du pôle antiterroriste. Sept rescapés et deux veuves ont ainsi refusé de participer à la cérémonie, reprochant à Bernard Cazneuve des promesses non tenues.
L'ancien-député maire de Cherbourg, encore Premier minsitre pour une semaine, s'est défendu auprès de journalistes à l'issue de cette cérémonie. "Je suis allé jusqu'au bout de ce que je pouvais faire dans le cadre de l'Etat de droit (...) Je comprends parfaitement qu'il y ait de la colère et de la souffrance parce que les choses sont lentes", a-t-il déclaré, mais "ce ne sont pas les ministres (...) qui nomment les juges d'instruction". Selon lui "un certain nombre de mis en cause" ont "retardé l'avènement d'un procès et de la vérité" en multipliant les procédures.