Le dernier Terre-Neuvier français se refait actuellement une beauté à son port d'attache, Granville. Une révision nécessaire car l'année 2016 s'annonce chargée en voyages. Seul regret : le Marité doit reporter son passage à Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon pour des questions de budget.
A Granville, le Marité attend paisiblement de reprendre la mer. Un calme apparent car à l'intérieur, c'est l'effervescence qui règne. L'équipe est à pied d'oeuvre pour "refaire une beauté" au dernier Terre-Neuvier français, des travaux nécessaires avant une année 2016 chargée. Dans deux mois, il va retrouver la Méditerranée, une mer sur laquelle il n'avait pas navigué depuis dix ans. Il passera par l'Espagne, Sète et Toulon avant de faire une dernière escale à Marseille. Mais le programme de l'année prochaine ne s'arrête pas là: retour dans la Manche pour le Tour de France, Brest en juillet et les Sables d'Olonne en novembre à l'occasion du départ du Vendée Globe.
Deux destinations manquent néanmoins à l'appel et pas n'importe lesquelles. Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon, les destinations historiques du Marité, ne figurent pas sur l'agenda 2016 pour des raisons de budget. Si 2015 a vu le transport de passagers particuliers au départ de Granville augmenter de près de 50 %, le chiffre d'affaire du Marité a baissé de 38 % en raison du faible nombre de manifestations nautiques d'envergure cette année. Le Groupement d'Intérêt Public du Marité a donc décidé de lancer un appel aux dons pour réunir le budget nécessaire à un tel voyage, un voyage "qui a du sens", selon son président, et qui est estimé à 300 000 euros.
Reportage de Jean-Baptiste Pattier et Joël Hamard
Intervenants:
- Philippe Defosse, bénévole
- Stéphane Vilain, membre d’équipage Le Marité
- Jean Lepetit, président GIP (Groupement d'Intérêt Public) Marité