Le maire de Saint-Lô, le Républicain François Brière, s'est exprimé hier mercredi. A nos confrères de Ouest France, il justifice le départ de 6 de ses adjoints par l'absence de "confiance".
Hier mercredi, à Saint-Lô, c'était conseil municipal. Après les départs multiples, 6 au total, d'adjoints de François Brière, démissionnés, démissionnaires, remerciés ou choisissant l'opposition, il fallait désigner des successeurs. C'est chose faite, 4 nouveaux adjoints ont été élus par le conseil.
En marge de cette élection, François Brière a choisi de s'exprimer enfin sur la crise traversée par son équipe municipale. A nos confrères de Ouest France, il confie qu'il avait "opté pour un système de confiance" au sein de sa liste. Mais "si c'était à refaire" il obligerait "tous les élus à faire une formation au rôle d'élus dès les premiers mois".
Le maire de Saint-Lô est particulièrement dur vis à vis de son ancien adjoint en charge des grands événements et de la communication, Mathieu Johann-Lepresle "je pense surtout que les personnalités de certains se délectent d'un certain bazar. Vous n'assistez pas aux réunions, mais Mathieu Lepresle n'a rien de quelqu'un de correct et il aime le conflit".
Au moment de sa démission, en février, l'ancien candidat de la Star Academy expliquait qu' "Il est urgent de siffler la fin de la récréation à la place du premier magistrat de la ville, incapable d'agir mais mettant tout en œuvre pour m’empêcher de travailler sereinement".
Après la crise, François Brière dit avoir changé et se pose en victime "quand un homme politique vient à s'opposer à certains comportements, il devient le vilain petit canard". Il se déclare favorable "au cumul des mandats", son élection au conseil départemental permettant selon lui de "débloquer des dossiers".
Le maire de Saint-Lô se justifie également sur son usage, jugé abusif du smartphone par certains, "si je prenais une tablette, on ne me poserait pas la question" et demande des preuves des ses supposés retards répétés.