Ce 11 décembre, le syndicat lycéen UNL-SD appelait à un "mardi noir". Si une dizaine d'établissements ont été bloqués dans l'agglomération caennaise, dans l'Orne ou la Manche, la mobilisation a été moindre.
Le lycée Malherbe bloqué, ce n'est pas une première. Mais l'entrée du lycée Charles De Gaulle barrée par un amoncellement de poubelles, c'est plus étonnant. Ce mardi 11 décembre, une dizaine d'établissements de l'agglomération caennaise était ainsi bloquée. Le syndicat lycéen UNL-SD avait appelé à "un mardi noir", lors de cette deuxième semaine de mobilisation. Selon le ministère de l'éducation nationale, ce sont près de 170 établissements qui ont été perturbés dans tout le France. A Caen, les lycéens ont défilé dans les rues de la ville direction le rectorat.
A Cherbourg, en revanche, pas de manifestation mais trois établissements (Millet, Tocqueville et Grignard) bloqués toute la journée. Les "grévistes" envisageaient ce matin de poursuivre leur action jusqu'à jeudi. Enfin, dans l'Orne, la mobilisation était bien moindre. Seules quelques poignées d'élèves se sont retrouvés devant les portes des lycées.