Richard Delgenès se montre optimiste quant aux chances de retrouver le corps de Lydie Logé. Sa cliente, Monique Olivier, aurait donné des "éléments très positifs sur l'endroit." Monique Olivier a avoué récemment son implication dans la disparition de la jeune femme que son ex-mari, Michel Fourniret, est soupçonné d'avoir enlevé et tué, en décembre 1993.
Trouvera-t-on un jour le corps de Lydie Logé ? Au troisième jour des reconstitutions et investigations menées dans l'Orne et le Calvados par les enquêteurs avec Monique Olivier, son avocat Richard Delgenès se montre optimiste.
Monique Olivier a avoué récemment son implication dans la disparition de la jeune femme, en décembre 1993, que son ex-mari, Michel Fourniret, est soupçonné d'avoir enlevé et tué. Et depuis trois jours, au fil de ses souvenirs, les enquêteurs l'emmènent sur différents lieux qui permettraient de raviver, au fond de sa mémoire, le lieu exact où a été dissimulé le corps de Lydie Logé.
"Monique Olivier a ouvert sa mémoire, a expliqué son avocat, à la mi-journée ce jeudi 23 janvier, aux médias, devant la gendarmerie d'Argentan. On a des éléments très positifs sur la disparition de Lydie Logé, sur l'endroit où peut se trouver le corps. On a des précisions sur l'endroit, sur la visualisation du lieu. Les cartographes vont faire leur travail.
"Si on retrouve l'endroit, on a des éléments qui permettent d'être optimiste. J'ai participé à plusieurs enquêtes pour trouver des corps. Là, j'avais peu d'espoir mais aujourd'hui, je me dis qu'il est possible de retrouver le corps. Si on trouve l'endroit, il y a des chances de trouver le corps. Il y a des chances que l'endroit décrit existe toujours.
"Monique Olivier a une mémoire assez précise"
"Maintenant, il faut faire un périmètre pour trouver l'endroit. Il y a une visualisation d'un endroit précis. On a une vraie bonne base. Monique Olivier a une mémoire assez précise. La sincérité était là. J'ai ressenti que l'on n'était pas mené en bateau d'un endroit à un autre c'était très productif pour faire remonter à la surface les souvenirs pour localiser l'endroit."
Alors que la matinée a été consacrée, à la gendarmerie d'Argenan, à mettre sur procès-verbaux l'ensemble des dépositions et investigations de ces derniers jours, le convoi emmenant Monique Olivier a quitté la gendarmerie d'Argentan en début d'après-midi, sans que l'on sache si cette séquence d'investigations en Normandie était achevée.
Article écrit avec Florent Turpin, journaliste à France 3 Normandie