Le militant de la CGT est condamné à 9 mois de prison avec sursis
L'affaire débute le 13 juin 2017 avec une grève des agents territoriaux du Havre. Un mouvement social qui a pour but de réclamer une revalorisation des salaires. Un rassemblement au pied de l'hôtel de ville du Havre est accompagné de l'incendie de pneus. La fumée nécessite l'évacuation du bâtiment, et des dégradations son constatées après l'extinction du feu.
Retrouvé et arrêté par la police
Quelques jours plus tard, et alors que le mouvement social des agents communaux se poursuivaient, la police débutait une enquête et un agent municipal du Havre, identifié d'après photo comme étant auteur des dégradations, était interpellé par les policiers à 11h45 sur son lieu de travail puis placé en garde à vue.Le lendemain, (mercredi 21 juin 2017) ce militant de la CGT et employé au service des espaces verts de la ville (qui avait reconnu, lors de son audition, sa participation aux débordements qui ont eu lieu) est présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel du Havre.
Jugement reporté en juillet
Alors que plusieurs de ses collègues manifestaient devant le palais de justice, son avocat demandait et obtenait un renvoi de l'audience afin de préparer la défense avec plus de temps. L'audience était ainsi reportée au mardi 18 juillet 2017.De la prison
C'est une nouvelle mobilisation qui a rassemblé 200 militants syndicaux devant le palais de justice ce mardi pour l'audience de leur camarade.L'employé municipal du service des espaces verts de la ville du Havre est condamné à 9 mois de prison avec sursis et à verser 15.467 euros de dommages et intérêts pour dégradation de mobilier urbain lors de la manifestation des agents municipaux du 13 juin 2017.
Par ailleurs il a l'obligation d'être irréprochable pendant 5 ans...