Dans ce village de 750 habitants, situé en aval de Rouen, la Seine avait inondé les rues et certains commerces pendant plusieurs jours début janvier 2018. Pourtant, la commune ne fait pas partie des 35 reconnues en état de catastrophe naturelle.
Deux mois et demi que Joël Temperton, le maire de la Bouille, espère voir son dossier aboutir.
Et pourtant, il est le premier surpris de ne pas voir le nom de sa commune apparaître dans la liste des 35 communes de Seine-Maritime et de l'Eure reconnues en état de catastrophe naturelle le 14 février dernier.
A la clé de cette reconnaissance, des démarches facilitées pour assurés et des délais de remboursement limités au maximum à trois mois.
La Bouille touchée dès les premiers jours de 2018
Début janvier, l'eau a pourtant envahi les rues. La circulation a été interdite le long de la Seine. Habitants et commerçants ont écopé comme l'avaient à l'époque constaté Marc Moiroud et Jean-Luc Drouin.
Près de deux mois et demi après la montée des eaux, les conséquences vont au-delà des maisons et commerces inondées. Certains ouvrages ont été fragilisés. Le maire croit donc toujours en son dossier déposé auprès de la Préfecture de Seine-Maritime.
François Pesquet et Bruno Belamri l'ont rencontré ainsi que certains sinistrés. Voyez leur reportage. Intervenants :
- Ladislas Lefebvre, propriétaire du restaurant le Saint-Pierre
- Joël Temperton, maire de la Bouille