L' épidémie meurtrière de méningites en Seine-Maritime expliquée

Entre 2003 et 2012, une épidémie de méningites faisait une quarantaine de victimes en Seine-Maritime et notamment dans l'agglomération dieppoise. Les équipes du CHU de Rouen et de l'Institut Pasteur ont présenté ce 8 juin le résultat de leur étude 

 
Le fer ....voici l'élément qui a renforcé la virulence de la méningite B:14. La génomique bactérienne est une technique qui a permis de comprendre la mécanique de cette infection.

"Pour être virulent, le méningocoque a besoin de fer"

Les explications du professeur François Caron, chef du service des maladies infectieuses du CHU de Rouen


Pourquoi Dieppe ?  Pas de facteur humain  ou environnemental pour l'expliquer

Le professeur François Caron est chef du service des maladies infectieuses au CHU de Rouen


Retour sur l'épidémie de méningites entre 2003 et 2012 et la campagne de vaccination

VIDEO / LE REPORTAGE DE FRANCE 3 NORMANDIE (Bérangère Dunglas)

A cette époque, une trentaine de cas seront enregistrés chaque année sans comprendre la cause de l'épidémie. En 9 ans, il y aura plusieurs dizaines de cas mortels. L'ARS en dénombre 40 entre 2003 et 2013 (dont 20 liés à la souche B:14:P1,7-16).
En 2006, une campagne de vaccination sera organisée envers les enfants et les adolescents dans certains cantons de Seine-Maritime pour lutter contre une situation d'hyperendémie. 50 000 enfants et jeunes ont participé à cette campagne.
Une étude sera également diligentée sans donner de résultats probants.

Le point presse sera attentivement suivie par les acteurs de cette épidémie normande et notamment les proches de victimes. L'association Méningite Régis 76 l'a dores et déjà annoncé sur les réseaux sociaux.



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