Face à une grève annoncée des dockers et des travailleurs portuaires contre la réforme des retraites, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) s'inquiète des perturbations que cela engendre pour leur activité. La FNTR alerte le cabinet du ministre chargé des Transports.
Les dockers et les travailleurs portuaires de la CGT sont appelés à 48 heures d’arrêt de travail les jeudi 30 et vendredi 31 janvier 2025, et à quatre heures de débrayage pendant 13 jours jusqu’au vendredi 28 février.
Port mort pendant deux jours
Le syndicat considère que le gouvernement ne respecte pas ses engagements et fait machine arrière sur le dispositif amiante dans le cadre de la réforme des retraites.
La Fédération CGT des ports et docks avance l’organisation d’une nouvelle réunion le 3 février 2025 "afin d’envisager d’éventuelles modalités de lutte complémentaires si le gouvernement ne reconsidère pas sa position très rapidement".
Les transports routiers inquiets
La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) exprime son profond désarroi face aux grèves des dockers.
"Ces mouvements sociaux, qui s’inscrivent dans la continuité de nombreuses grèves ces derniers mois, suscitent une exaspération légitime dans un contexte économique déjà extrêmement tendu pour les entreprises du transport routier de marchandises", indique la FNTR dans un communiqué.
La FNTR assure que "ces interruptions d’activités, qui paralysent l’approvisionnement et la distribution des marchandises, entraînent des conséquences désastreuses pour les entreprises de transport routier".
Cette situation met également en péril des milliers d’emplois, tant au sein des transporteurs que dans l’ensemble de la chaîne logistique.
FNTR
La FNTR a alerté le cabinet du ministre des Transports et en appelle à la responsabilité de toutes les parties prenantes.
Elle demande "une médiation rapide pour limiter l’impact de ces mouvements sociaux et garantir la continuité des activités économiques".