Handicap. En France, il faut faire 50 km en moyenne pour pratiquer un sport adapté. Et en Normandie ?

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50 kilomètres, c'est la distance moyenne nécessaire pour pouvoir pratiquer un sport lorsqu'on est en situation de handicap. Une dure réalité chiffrée par le Club inclusif, un programme créé par le comité paralympique et sportif français. Où en sommes-nous dans la région ? Voici quelques chiffres clefs.

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Alexis Hanquinquant, Florian Merrien, Aurélie Aubert... Ils nous ont fait rêver cet été lors des Jeux Paralympiques, ils ont brillé dans leurs disciplines et qui sait... ils ont sûrement créé des vocations.

Selon un sondage ODOXA, 41% des personnes en situation de handicap estiment que les Jeux Olympiques et Paralympiques leur ont donné envie de faire du sport. Mais les gymnases et les équipements sportifs sont-ils à la hauteur pour accueillir des amateurs de parasport ? La ministre des Sports est venue inaugurer un gymnase de la métropole rouennaise, désormais pleinement accessible. Est-ce une exception ?

L'Eure et la Seine-Maritime en dessous des moyennes nationales

En France, 52% des équipements sportifs sont  accessibles aux personnes avec un handicap moteur et seulement 2% à celles avec un handicap sensoriel (visuel ou auditif), selon les chiffres du ministère des Sports en 2024.

Dans le département de l’Eure, 48% des aires d’activité répondent aux critères d’accessibilité. Un chiffre qui descend à 45% en Seine-Maritime.

Accessibilité aux équipements sportifs dans l'Eure et la Seine-Maritime © France Télévisions

29 ans en moyenne

29 ans, ce n'est pas l'âge moyen des athlètes normands, mais celui des équipements sportifs en Normandie. Certains sont rénovés, l'occasion de rendre les lieux bien plus accessibles. C'est le cas par exemple à Barentin, à quelques kilomètres de Rouen.

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Reportage d'Arthur Deshayes et Olivier Flavien. ©France 3 Normandie

Tout a été repensé pour ouvrir en grand les portes aux pratiquants de sport. Lundi 13 janvier 2025, la ministre des Sports est venue l'inaugurer aux côtés de la jeune championne normande paralympique Aurélie Aubert.

L'accessibilité est une première étape

Pour que la pratique sportive soit possible pour tous en club, il faut  également recruter et former le personnel, investir dans du matériel adapté et enfin faciliter le transport entre le domicile et l’équipement sportif adapté. On aura dans quelques jours les chiffres de la hausse des adhésions à la rentrée 2024 dans les clubs sportifs. Ils sont en progression.

En Normandie, les clubs accélèrent leur adaptation grâce au programme "Club inclusif" porté par le Comité Paralympique et Sportif Français et les départements. 

L’objectif est d’accompagner et de sensibiliser 3 000 nouveaux clubs en France. Une nécessité pour que les champions paralympiques de demain puissent d'ores et déjà s'entraîner plus facilement et près de chez eux.

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