La présidente du Rassemblement National a abordé les thèmes de l'insécurité et de l'immigration. Marine Le Pen a également dénoncé le "gaspillage financier" de la Métropole de Rouen.
La présidente du Rassemblement National Marine Le Pen a fait le déplacement à Rouen jeudi 13 février pour afficher son soutien aux candidats de son parti en Seine-Maritime et notamment celle de Guillaume Pennelle, candidat à la mairie de Rouen.
?? Ce matin à #Rouen avec @NicolasBay_, pour soutenir notre tête de liste @RouenPennelleRN et nos autres candidats aux #Municipales2020 en #SeineMaritime ! pic.twitter.com/uySoO50QqH
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 13, 2020
L'insécurité et la responsabilité du maire
Parmis les principaux thèmes de cette campagne des municipales, la question de la sécurité. "L’insécurité a explosé dans notre pays. Les villes sont confrontées à une augmentation spectaculaire de la violence gratuite, de ce que j’ai appelé il y a longtempt l’ensauvagement. Le maire a des responsabilités en matière de sécurité.", déclare Marine Le Pen.L'immigration
Sans surprise, une bonne partie du discours de Marine Le Pen était consacré à l'immigration. "Le gouvernement les installe partout. Dans le moindre petit village il y a un centre d’accueil de migrant envisagé avec les conséquences que l’on connait. Beaucoup d’endroits qui étaient jusque là préservés du chomage, de l’insécurité et de l’immigration se retrouvent avec ces trois problématiques majeures sur le dos."L'ambition du Rassemblement National en mars
Quant aux ambitons du Rassemblement National pour les élections en mars, la présidente du parti déclare : "A l'échelle nationale, de conserver les villes gagnées en 2014."
Le bâtiment de la Métropole, "cette horreur"
Le candidat RN Guillaume Pennelle a profité de l'évènement pour dénoncer ce qu'il appelle les "gabegies des EPCI" (Établissement public de coopération intercommunale), autrement dit de la Métropole. Un échelon politique qui, selon lui, serait "trop élitiste" et pas assez proche des habitants de l'agglomération. Un discours tenu juste en face du bâtiment de la Métropole de Rouen, situé sur les quais rive-gauche. Un bâtiment que Marine Le Pen n'a pas hésité à critiqué. "Le palais de la Métropole, cette espèce d'horreur à 30 millions d'euros et ce cylindre bleu électrique à 10 millions d'euros. C'est une épouvante."