Les journalistes du New York Times expliquent que certains réfugiés travaillent 7 jours sur 7 pour produire les noisettes qui iront dans le Nutella. Une nouvelle polémique pour la marque qui avait stoppé sa production, il y a quelques semaines, pour une suspicion de "défaut de qualité"
Selon nos confrères américains du New York Times, les noisettes du Nutella produit en Normandie seraient en partie récoltées par des enfants réfugiés. Selon eux, 70% de la production de noisettes viendrait de Turquie. Dans leur enquête réalisée dans le nord du pays, les journalistes ont constaté que l'entreprise Ferrero emploierait des enfants réfugiés syriens et paieraient ses employés moins de 9€ par jour.
La plus grosse usine de Ferrero en Seine-Maritime
L'usine de Villers-Ecalles, en Seine-Maritime est la chaine de production de Nutella la plus importante au monde. Chaque année, 220 millions de pots sont produits tous les ans dans notre région.
Sur les conditions de travail des employés en Turquie, l'enquête du New York Times révèle que certains ouvriers dans les fermes de noisettes travailleraient 7 jours sur 7, parfois 13 heures par jour. 200.000 réfugiés seraient exploités dans les 600.000 fermes de noisettes que compte le pays.
"Le Groupe Ferrero prend la situation des travailleurs de la filière Noisette très au sérieux"
Lorsque des non-conformités sont constatées, elles sont traitées rapidement par les équipes sur le terrain, explique Ferrero dans son communiqué.
L'entreprise explique collaborer avec l'Organisation Internationale du Travail pour s'assurer de la protection de ses employés, sans rentrer plus dans le détail.
C'est une deuxième polémique pour le géant de la pâte à tartiner après l'arrêt de sa chaine de production pour une suspicion de "défaut de qualité", il y a quelques semaines.