
La police est intervenue dans des rues des Hauts de Rouen pour mettre fin à des ateliers "sauvages" de réparation et de mécanique
Objectif des forces de l'ordre : faire le ménage sur les places de stationnement et les parkings au pied des immeubles des rues Colette et de Staël.
Pollution et risque d'incendie
Pénalisant les habitants qui ne peuvent plus se garer, des ateliers de "mécanique sauvage" squattent les places de stationnement. Plusieurs voitures du même modèle sont côte à côte et servent de réserve de pièces détachées pour des mécanos qui, dans la rue, font, clandestinement et bruyamment le travail d'un garagiste : vidange (avec de l'huile qui s'écoule sur la chaussée), réparations, changements d'aile, de roue, d'embrayage, de portière, de boite de vitesse…Lors de l'opération menée hier dans ce quartier de Rouen, quatre véhicules ont été emmenés en fourrière. Deux étaient en stationnement abusif (ils n'avaient pas bougé depuis au moins une semaine), un était à l'état d'épave, un autre n'était pas assuré.
Au total les forces de l'ordre ont relevé une vingtaine d'infractions en lien avec la pratique en plein air de travaux de mécanique.
Les mécanos sont prévenus
Un contrôle "coup de poing" du même genre contre les mécanos clandestins et les ateliers sauvages avait déjà eu lieu le 10 juillet dernier dans l'agglomération rouennaise. Et la police prévient : "ce type d'opération va se renouveler dans les jours à venir".VIDEO. Envoyé spécial. Les mécanos de la crise
franceinfo France Télévisions Des voitures réparées en pleine rue, sur les trottoirs. Des bidons d'huile usagée laissés à l'abandon, et souvent du travail dissimulé... Avec la crise, la "mécanique sauvage" se développe dans les villes. Les frais liés à l'automobile sont le deuxième poste de dépenses des ménages après le logement, et avant l'alimentation.