Réseau de passeurs d'un camp de migrants dans le Nord : une personne interpellée à Rouen

Trois passeurs présumés "membres actifs d'une filière" ont été interpellés lundi 11 juillet à Steenvoorde (Nord) où un camp de migrants a été démantelé le jour même. L'un d'entre eux a été arrêté à Rouen, a indiqué la préfecture du Nord ce mardi.

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De source judiciaire, ces trois hommes seraient des Erythréens. Ils ont été placés en garde à vue et devraient être traduits en comparution immédiate à Dunkerque. De même source, ce type d'interpellation se produit "quasiment chaque semaine".
Arrêtés par les services de la PAF (Police de l'Air et des Frontières), ils étaient sous surveillance policière depuis plusieurs semaines, a précisé cette source judiciaire.

Démantèlement du camp

Leur interpellation coïncide avec le démantèlement de ce petit camp, où vivaient une soixantaine de migrants le long d'une autoroute, au milieu d'un champ boueux, à côté de quelques vaches. Il a été "fermé en exécution d'une décision de justice prononçant l'évacuation de migrants illégalement installés sur un terrain privé".

"Tout s'est déroulé sans incident, 65 migrants ont été orientés vers des Centres d'accueil et d'orientation (CAO)", avait indiqué la préfecture lundi. Le président de l'association Terre d'Errance, Damien Defrance, qui a assisté à l'opération, a cependant expliqué à l'AFP que "les migrants n'ont pas eu le choix: ils ont été obligés de monter dans un bus. Certains, qui voulaient se rendre à Calais se sont sentis piégés". 

Des condamnations

Dans ce même communiqué, la préfecture du Nord fait également état de la condamnation à des peines de 30 à 40 mois de prison avec mandat de dépôt à l'encontre de quatre passeurs présumés, oeuvrant depuis le camp dit de la Linière à Grande-Synthe où vivent environ 800 migrants, essentiellement des Kurdes. Ils avaient été interpellés le 6 juin dans ce camp.  
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