Très moyen en Italie, comme l'équipe de France, le demi de mêlée Bordelais aura l'occasion de se rattraper samedi face au Pays de Galles. Mais il n'aura pas droit à l'erreur.
Il a attendu avec anxieté jeudi matin l'annonce du XV qui débutera le match du rachat contre les Gallois. Et quand Philippe Saint-André a soufflé son nom derrière la mêlée des Bleus, Maxime Machenaud a poussé un grand ouf de soulagement. " Après une prestation moyenne, on a toujours peur de perdre sa place. Là, c'est une preuve de confiance. Il va falloir en être digne" dit-il. L'ancien joueur de l'Union Bordeaux-Bègles et d'Agen, aujourd'hui au Racing Metro, goûte à l'apprentissage difficile du haut niveau. Un match raté à un poste aussi exposé que le sien et son crédit s'amenuise après des débuts en équipe de France convaincants. Mais la tournée en Argentine de juin dernier où il a fêté sa première sélection par un essai et ses performances satisfaisantes lors des tests de l'automne sont loin.
Le rachat contre les Gallois
Match après match, ce jeune joueur de vingt-quatre ans, qui a relégué Morgan Parra sur le banc international, doit prouver qu'il a bien les épaules dans un contexte aussi relevé que le Tournoi. " En Italie, je n'ai pas fait ce qu'il fallait, comme l'ensemble de l'équipe. Nous avons trop joué par intermittence. ll faut retrouver des choses simples et les réaliser avec conviction. J'aurai à coeur de me racheter" ajoute le Bordelais.
Comme ses coéquipiers et le staff, Maxime Machenaud avait rêvé du grand chelem pour son premier Tournoi. Ce rêve désormais envolé, la France doit une revanche à ses supporteurs face au Pays de Galles. Son demi-de-mêlée également.