Hier soir sur le parquet de Beaublanc, le CSP a mené de plus de dix points juste après la mi-temps. C'était hélas sans compter sur la hargne des joueurs de l'ASVEL, qui ont terminé par s'imposer: 70-62.
Hier soir à Beaublanc, la salle était pleine à craquer. Les encouragements envahissaient l'espace. Mais les limougeauds ne les ont apparemment pas assez entendus.
Dès le début du match, le jeu des hommes de Giannakis est poussif, sans agressivité. Ils sont présents mais pas de stratégie, face à une équipe qui, elle, en a. Conséquence: un écart d'une dizaine de points se creuse dès les premières minutes. Début de match compliqué pour le CSP.
Il va falloir attendre l'entrée de Wanamaker et la seconde mi-temps pour que le spectacle commence. Les limougeauds se reprennent et offrent enfin un vrai match au public.
Ils sont désormais présents sur le parquet et montent une défense impeccable, devant des Villeurbannais pris de cours. La tendance s'inverse, le compteur côté domicile s'affole: 22 points marqués pour le CSP en dix minutes, contre 4 pour l'ASVEL. A la fin du 3e quart-temps, le score est incroyable compte tenu du début de match difficile: 52-39.
Mais le soufflé retombe au cours du dernier quart-temps. Les dix minutes de trop pour les limougeauds, sans doute. La défense s'effondre et le public comprend vite que le score est joué. Le coup de sifflet final sonne la victoire de Villeurbanne: 70-62, devant un Giannakis qui peine à comprendre ce qui s'est passé, et des joueurs incrédules face à leur propre échec.