Benoît Bartherotte maintient ses propos sur Bernard Tapie

La presse se fait l'écho de ce que Benoît Bartherotte saurait ou non sur le personnage Tapie et ses démêlés avec le Crédit Lyonnais. Si M. Bartherotte admet une interprétation de l'attitude de Bernard Tapie, il maintient ses dires sur le fond. Il est l'invité de notre journal. 

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Benoît Bartherotte a expliqué que sa description d'un Bernard Tapie lançant "Ca y est: j'ai les sous" le soir de l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 était "une interprétation", tout en se disant convaincu qu'il "comptait bien" à l'époque obtenir un arbitrage dans ses démêlés avec le Crédit Lyonnais.

Dans l'entretien paru jeudi dans Sud Ouest, M. Bartherotte affirme:

En 2007, le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy, on l'a tous vu exulter: "ça y est, j'ai les sous

Bernard Tapie s'est montré scandalisé de cette phrase, affirmant à l'AFP : "Ce type dit n'importe quoi sur moi". "Le soir de l'élection de Sarkozy, j'étais chez moi, avec mes parents, mes enfants, et sauf si ce monsieur était caché dans un placard à balais, je ne vois pas comment il a pu entendre ce que je disais ce soir-là".

Il n'était pas avec Bernard Tapie

Sur plusieurs médias jeudi matin, M. Bartherotte a confirmé qu'il n'était pas avec Bernard Tapie ce soir-là. Mais pour M. Bartherotte, Bernard Tapie "comptait bien" sur une décision d'arbitrage, "et c'est pour cela qu'il avait pris une position très tranchée en faveur de Sarkozy" lors de la campagne de 2007, a-t-il dit sur iTélé.

M. Bartherotte a connu Bernard Tapie dans les années 80, alors que lui-même se trouvait à la tête de la maison de couture Jacques Esterel. Il est aujourd'hui très connu en Gironde pour son combat contre l'érosion de la Pointe du Cap Ferret, où se trouve sa propriété. Dans Sud Ouest, il estime que pour convaincre l'Etat de choisir la voie de l'arbitrage pour régler son différend avec le Crédit lyonnais, procédure qui lui a rapporté 403 millions d'euros en 2008, M. Tapie aurait pu proposer un arrangement électoral...

Reste à savoir pourquoi Benoît Bartherotte tient aujourd'hui de tels propos ? Ne craint-il pas la diffamation ? A-t-il d'autres cartes dans ses manches ?

Escroquerie en bande organisée ?

Mercredi, Stéphane Richard, PDG d'Orange et ancien directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde - elle-même témoin assisté dans cette affaire -, a été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" comme l'ancien président du Consortium de Réalisation (CDR), Jean-François Rocchi, qui l'est également pour "usage abusif de pouvoirs sociaux".

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