Dans un communiqué, les deux élus se félicitent du rejet par le gouvernement d’un permis de recherche de gaz de houille en Corrèze, en Dordogne et dans le Lot.
La demande d’exploration de la société Hexagon Gaz sur la zone de Brive a reçu un avis défavorable du gouvernement. Cette décision provoque déjà des réactions politiques.
Voici le communiqué de José Bové, député européen, Marie Bové, conseillère régionale de l'Aquitaine et Noël Mamère, député-maire de Bègles.
Nous nous félicitons du rejet ce jour, par la ministre de l’Ecologie, de la demande de permis de Brive, permis de recherche de gaz de houille, qui touchait les départements de Corrèze, du Lot et de la Corrèze.
C’est aujourd’hui une victoire pour ce territoire dont les élus, individus, associations et des collectifs se sont mobilisés contre ce permis et ont organisé des centaines de réunion d’informations.
L’instruction par les services de l’Etat de cette demande a bien sur démontré que la fracturation hydraulique était la seule technique permettant d’atteindre les couches profondes de charbon ou de schiste. La société Hexagon Gas n’a pas donné les garanties de sérieux, annonçant chercher du gaz au delà des couches de charbon, dans les schistes. Aujourd’hui, au delà de l’interdiction de la fracturation hydraulique, nous demandons l’interdiction de toute exploitation d’hydrocarbure de roche-mère. La réforme du code minier préparée par Delphine Batho doit aller dans ce sens.
Les gaz de schiste comme les gaz de houille ne sont pas les énergies d’avenir, elles sont celles du passé. A l’heure du changement climatique, il est temps de leur tourner le dos, résolument, et de s’investir dans la transition énergétique et les énergies renouvelables.