Quelles solutions pour les salariés de Mia Electric ?

Après l'annonce de la liquidation judiciaire, les salariés du constructeur de voitures électriques attendent le dénouement. Ségolène Royal veut absolument sauver l'outil industriel et protéger les salariés. L'opposition dénonce un acharnement personnel.

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Après l'annonce de la liquidation judiciaire mercredi 12 mars de Mia Electric par le tribunal administratif, les 205 salariés de l'entreprise attendent le dénouement d'une histoire qui finit mal. Ils ont quitté le jour même le site dans le calme, avec leurs effets personnels. Pourtant, l'actionnaire majoritaire à 88% de l'entreprise, Michèle Boos, a annoncé qu'elle ferait appel de la décision du tribunal.

Pour l'administrateur judiciaire Me Emmanuel Hess, Mia n'a pas les moyens de jouer les prolongations : si les 300 000 euros de trésorerie permettent de payer les salaires de février, ils ne suffiront pas à payer les fournisseurs et les charges de la société. La procureure de la République, Natacha Rateau estime quant à elle que "toute poursuite se traduirait par une augmentation du passif de l'entreprise".

 

Un dispositif de portage salarial envisagé

Du côté de la Région, actionnaire de Mia Electric à hauteur de 12%, Ségolène Royal, qui a rencontré jeudi midi les salariés de Mia Electric affirme que le combat continue. La présidente du Conseil régional évoque notamment un dispositif de portage salarial, qui permettrait de sauvegarder les cadres de l'entreprise, le bureau d'études et le bureau des méthodes de l'entreprise. En sauvant le cerveau de la société, cela favoriserait la reprise de Mia Electric, qui avait déjà appliqué le portage salarial pour une cinquantaine d'employés par le passé.

L'opposition estime pour sa part que le Conseil régional de Poitou-Charentes a suffisamment injecté de fonds : selon le calcul de Véronique Abelin, conseillère régionale UDI, "ce sont plus de 7 millions d'euros qui ont été investis dans cette société et non dans des PME qui en auraient eu besoin".

Marie-Noëlle Missud et Julien Delage reviennent sur les rapports entre Ségolène Royal et Mia Electric.

 

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