Dans la région, le Parti Socialiste a reperdu des villes gagnées à la droite en 2008 mais a conservé quelques municipalités menacées, notamment Poitiers et Cognac. Bilan.
En Poitou-Charentes, au soir de ce second tour des élections municipales, quel bilan pour le Parti Socialiste ?
En Charente-Maritime
A Saintes, reprise par la gauche en 2008, le sans étiquette Jean-Philippe Machon, (centre-droit), soutenu par l'UMP et l'UDI, l'a emporté avec 55,73% des voix face à la candidate PS Isabelle Pichard-Chauché (44,27%).
Même basculement à Rochefort, troisième ville de Charente-Maritime, où le maire PS sortant, Bernard Grasset, ne se représentait pas. L'UMP Hervé Blanché, un avocat de 43 ans, a battu le candidat socialiste André Bonnin.
Jolie prise en revanche à Saint-Jean-dAngély qui a élu la vice présidente du Conseil Régional, la socialiste François Mesnard face à son challenger Paul-Henri Denieuil (DVD).
En Charente
Angoulême, la préfecture, est revenue dans le giron de la droite qui l'avait perdue en 2008. L'UMP Xavier Bonnefont, chef de file de l'opposition municipale de 34 ans, formé notamment par Jean-Pierre Raffarin à la Région, a obtenu 60,15% des voix au second tour, contre 39,85% au maire sortant PS Philippe Lavaud.Ailleurs en Charente, le socialiste Michel Gourinchas, 57 ans, a conservé la sous-préfecture de Cognac, ravie en 2008 à la droite qui la détenait depuis 1971. Le premier tour avait aussi vu un basculement à droite hautement symbolique: Jarnac (4.400 habitants), ville natale de François Mitterrand (1916-1996) où repose l'ancien président socialiste. Le maire PS depuis 2001, Jérôme Royer, a été battu par le divers droite François Raby.
Dans la Vienne
C'est un statu quo avec la victoire à Poitiers, administrée par le PS depuis 1977, du maire sortant Alain Claeys, 65 ans, qui s'est bien tiré d'une quadrangulaire où il a récolté 41,08% devant son challenger le plus sérieux, la candidate UMP Jacqueline Daigre (34,18%).L'autre grande ville du département, Châtellerault, n'a pas changé de direction et Jean-Pierre Abelin (Nouveau Centre) a été réélu à l'issue d'une triangulaire avec le Parti socialiste et le Front national.
Dans les Deux-Sèvres
Le choc avait été le basculement dès le premier tour de Niort, après 60 ans de gestion de la gauche.Le statu quo a prévalu dans les sous-préfectures de département, à Parthenay où le maire sortant UDI Xavier Argenton a été réélu avec 58,1% des voix, devant la PS Françoise Bély (41,9%), et à Bressuire où le maire sortant divers droite Jean-Michel Bernier avait été réélu dès le premier tour, tout comme à Thouars (10.000 habitants) le maire socialiste Patrice Pineau.