Retour sur les bancs de l'école pour les 312 550 jeunes en formation en Poitou-Charentes. Une rentrée qui se passe plutôt dans le calme, à quelques exceptions près, malgré l'application pour tous de la réforme des rythmes scolaires. Impressions recueillies ce matin à l'heure où la cloche a sonné.
Vos enfants avaient peut-être un peu mal au ventre ce matin, c'est normal, c'est le jour de la rentrée scolaire et de toutes ses appréhensions, petites ou grandes.
Nouveaux maîtres, nouveaux camarades et pour beaucoup cette année nouvel emploi du temps avec la réforme des rythmes scolaires qui s'appliquent pour la première année à toutes les écoles.
Un constat dans la région, cette rentrée 2014 se joue sans difficultés majeures. Il faut dire que la moitié des communes de la région avaient déjà adopté dès l'an passé ou même avant ces nouveaux rythmes.
Comme tous les ans cependant , il existe tout de même quelques points de crispation comme les effectifs parfois importants dans les classes de seconde au lycée ou la mobilisation des parents d'élèves s'opposant à une fermeture ou réclamant l'ouverture d'une classe.
Parents en colère à Avanton (86)
C'est la cas par exemple à Avanton dans la Vienne. Les parents d'élèves ont bloqué symboliquement ce matin l'école pour demander la réouverture d'une classe fermée il y huit ans. Depuis, la population de cette commune située entre Neuville-de-Poitou et Poitiers a beaucoup augmenté avec la construction de nombreux lotissements et les classes de l'école se retrouvent très chargées.Reportage de Gauthier Cazassus et Julien Delage :
Rentrée dans le calme à Courlay (79)
Ambiance toute différente à Courlay, une commune de 2 500 habitants dans le Nord des Deux-Sèvres, là pas de problèmes d'effectifs et pas de soucis non plus pour l'application de la semaine à 4 jours et demi déjà mise en place depuis un an. Courlay ne fait donc pas partie de ces communes où l'application de la réforme pose des problèmes de budget et de personnel au municipalité.Ambiance à l'école de Courlay (79) ce matin avec le reportage de Dominique Laveau et Francis Tabuteau :
Et dans les grandes villes ? A La Rochelle par exemple, pas de grogne importante non plus dans les écoles de la ville. Il faut dire que la municipalité a recruté 200 personnes pour assurer les activités péri-éducatives, un budget total de 800 000 euros ce qui réprésente un peu moins de 1% du budget de la ville.
Pour le département de Charente-Maritime, sept communes ont obtenu une dérogation pour regrouper les heures d'activités péri-scolaires sur une après-midi, le mercredi ou le vendredi.
Reportage vidéo à venir à l'école des Grandes-Garennes où Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle s'est rendu ce matin.
