En Charente, les grévistes de Leroy-Somer sont toujours mobilisés. Depuis le 31 décembre, sur décision du TGI d'Angoulême, ils ne bloquent plus les entrées et sorties du site du Rabion mais ils sont toujours en grève et installés devant une entrée administrative de l'usine.
Le 31 décembre, le Tribunal de Grande Instance d'Angoulême qui avait été saisi par la direction a déclaré la grève légale mais a ordonné la fin du blocus du site du Rabion. Les salariés en grève ne sont plus postés devant les entrées permettant le passage des camions qui peuvent désormais approvisionner l'usine mais devant une entrée administrative.Ils se relayent pour tenir le piquet de grève 24h/24. La direction a mandaté ce lundi des huissiers pour constater le blocage de cette entrée en voulant démontrer que les voitures ne pouvaient pas entrer. Une décision qui a accentué le mécontentement au 19ème jour de grève.
Des négociations prévues mercredi
Les salariés en grève depuis le 17 décembre ont déjà passé, pour certains d'entre eux, deux réveillons dans le froid. Des négociations, dans le cadre des discussions annuelles entre direction et syndicats, doivent avoir lieu mercredi 7 janvier mais à l'heure actuelle, le dialogue semble toujours au point mort.Les syndicats réclament le versement d'un 13ème mois pour compenser la perte de primes et la faiblesse des salaires.
Leroy Somer qui est l'un des leader mondiaux de la fabrication de moteurs électriques est le premier employeur privé de la région et le premier de Charente.
Le reportage de Jérôme Deboeuf et Cécile Landais :
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