L'ensemble des composantes du Front de gauche, qui n'a pas franchi la barre des 5% pour fusionner avant le second tour des régionales dimanche en Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin, a appelé mardi ses électeurs à faire barrage "à la droite et à l'extrême-droite".
Le Front de gauche n'a recueilli que 4,85% des suffrages et ne pouvait donc pas fusionner avec la tête de liste d'Union de la gauche, menée par Alain Rousset, arrivée en tête avec 30,4% des voix. En 2010, le Front de gauche avait recueilli 9,5% des suffrages. Alain Rousset, le président sortant, a devancé la liste d'Union de la droite et du centre conduite par Virginie Calmels (27,2%) et celle du Front national menée par Jaques Colombier (23,2%).Ensemble ! et le Parti de gauche, deux des composantes du Front de gauche, appellent "à la résistance face à la droite et au FN, mais aussi à continuer le combat pour imposer une alternative de gauche face à la politique menée par le PS en région sous l'égide du gouvernement Valls-Macron".
Sans appeler clairement à voter pour Alain Rousset, les deux formations jugent "plus que jamais nécessaire de reconstruire une perspective d'avenir crédible" et "dans l'immédiat n'accorder dimanche aucune voix à la droite et à l'extrême droite". Pour sa part, le Parti communiste, troisième composante du Front de gauche, avait lundi dans un communiqué appelé "à dire non à l'austérité qui nourrit la désespérance et à ne laisser aucune chance à la droite et l'extrême droite de prendre les rênes de la région".
La liste d'EELV, menée par Françoise Coutant (5,6% au 1er tour), a pour sa part fusionné mardi avec celle d'Alain Rousset.