Armées : les Forces spéciales innovent en Gironde

Les Forces Spéciales Françaises présentent leur savoir-faire au Camps de Souge en Gironde à l'occasion du SOFINS.
Ce salon européen des innovations attire les armées du monde entier jusqu'au 4 avril.
Un salon qui est aussi un rendez-vous d'affaire.
 

Ce sont des soldats d'élite de l'Armée française.

Les Forces spéciales françaises travaillent dans l'ombre et s'exposent rarement en public.

Exception faite au SOFINS jusqu'au 4 avril, au camp militaire de Souge à Martignas-sur-Jalles en Gironde.

 

4000 professionnels au salon

Durant 3 jours, ce salon international est l'occasion pour les soldats des Forces Spéciales de déployer l'éventail de leur savoir faire.

C'est également l'occasion aussi pour les industriels de présenter leurs dernières innovations. 



Près de 4000 visiteurs sont attendus, uniquement des professionnels. 

Une quinzaine d'entreprises innovantes de la region

236 exposants sont présents dont une quinzaine d'entreprises de Nouvelle-Aquitaine.



C'est le cas de la société landaise Helperdrone. 

Après avoir développé des drones pour porter secours aux baigneurs sur les plages océanes, elle vise aujourd'hui  le marché militaire.



Antony Gavend, Fondateur de Helper Drone : 

On peut amener le drone sans danger pour le personnel ou des civils et déposer une trousse de soins pour sécuriser les victimes plus tôt

Autre entreprise régionale au salon : Shark Robotics.



Basée à La Rochelle, elle conçoit et fabrique des robots sensés éloigner l'homme du danger. 

L'engin électrique peut évacuer un blessé ou déplacer une tonne de matériel.

Un proprotype est présenté  en avant-première au salon SOFINS

 

La ministre des Armées sur place

Une cinquantaine de délégations étrangères sont présentes au salon. Pendant ces 3 jours,  des constrats se signent et des entreprises se rapprochent. Un vrai rendez-vous d'affaire dont l'importance a été soulignée par la ministre des Armées françaises, Florence Parly, présente à l'inauguration. 



Regardez le reportage de Jean-François Géa et Pascal Lecuyer