Malgré les mesures d'oppositions au démarchage téléphonique mises en place avec le système "Bloctel", celui-ci continue. La ministre hausse le ton et promet des sanctions.
Depuis juin 2016, l'inscription sur le site internet Bloctel permet à chacun de se protéger du démarchage intempestif par téléphone. Le démarche est simple. Il suffit de signaler au site le numéro d'appel de la société qui démarche. Vos coordonnées seront alors immédiatement inscrites sur la liste d'opposition Bloctel. Mais pour ne plus avoir d'appels, il faut compter un mois.
En cas de récidive, des poursuites peuvent être engagées, qui peuvent se solder par une amende qui peut atteindre 75000 euros.
Actuellement, 4 à 4,5 millions de numéros de téléphone sont inscrits sur le site. Ce dispositif semblait efficace mais, depuis quelques semaines, les coups de téléphone intempestifs ont repris.
Interrogée par nos confrères de la Charente Libre, la ministre, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire affirme vouloir durcir le ton, reconnaissant que les entreprises sont arrivées à contourner l'obstacle de Bloctel pour continuer leurs démarches.
Je souhaite des sanctions avant Noël et nous publierons les noms des contrevenants, pour dénoncer publiquement les mauvais exemples.
Des enquêtes sont en cours, notamment en ce qui concerne des sociétés signalées à plusieurs reprises. Elles devraient donc aboutir à des condamnations assez rapides.
Elle a donc demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de frapper fort les entreprises qui ne respectent pas le fichier.