Après la sécheresse, le combat de petites communes pour obtenir la reconnaissance de catastrophe naturelle

La sécheresse de 2022 laisse encore ses traces en Charente-Maritime. Dans les communes où l’état de catastrophe naturelle n’a pas été reconnu, les habitants restent toujours sans solution.

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Dans le village de Chaillevette, en Charente-Maritime, de nombreuses maisons d'habitation portent les stigmates de la sécheresse de 2022. Les murs et les sols sont fissurés de toutes parts.

À plus de 80 ans, Julia Favreau, une habitante de la commune, a dû faire démonter la cheminée de son salon. Elle menaçait de complètement se détacher du mur et de tomber. "Il ne faudrait pas que ça s'aggrave encore, explique-t-elle. Je serais contrainte de m'éloigner [de la maison]."

Attachée à son chauffage au bois, elle a fait installer un poêle à la place de la cheminée. L'ensemble des travaux, évalués à 10 000 euros, étaient à sa charge. D’autres travaux restent à prévoir, mais sans reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, les assurances ne la rembourseront pas.

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La sécheresse de 2022 laisse encore des marques en Charente-Maritime. Dans les communes où l’état de catastrophe naturelle n’a pas été reconnu, les habitants sont toujours sans solution. Reportage de Lisa Macineiras et Christelle Nicolas. ©France télévisions

Dans le département, 74 communes ont vu leur demande de reconnaissance rejetée en 2022. À Etaules, le maire envisage de prendre des mesures. Car depuis l’année dernière, la réglementation s’est assouplie pour prendre en compte le caractère récurrent des retraits et gonflement d’argile.

"Nous aurions intérêt à prendre un cabinet de géologie de façon à pouvoir contester utilement les analyses du BRGM qui fait une analyse par an", explique Vincent Barraud, maire sans étiquette.

Il s'agirait donc d'analyses régulières pour appuyer les recours des communes. À Etaules, un contentieux est d'ailleurs toujours en cours d'instruction en vue de reconnaître la sécheresse de 2022 comme une catastrophe naturelle.

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