Olivier Falorni : "Ce voyage de Manuel Valls en Falcon est une connerie"

Olivier Falorni, le député PRG de Charente-Maritime a estimé ce matin sur Europe 1 que manuel Valls avait "fait une erreur en se rendant à Berlin dans un jet aux frais de l'Etat" pour voir un match de football. 

Pendant le congrès du PS, le premier Ministre avait fait l'aller-retour entre Poitiers et Berlin en Falcon d'état pour assister à la finale de la Ligue des Chamipons entre le Barça (l'équipe de Barcelone) et la Juventus. 

"C'est une erreur. Ce voyage en Falcon est une connerie mais c'est une connerie qu'il fait assumer. L'erreur est humaine" a estimé Olivier Falorni chez nos confrères d'Europe.

Le député de Charente-Maritime reprend ensuite une citation latine "Errare humanum est, perseverare diabolicum" pour appuyer son propos. Il estime qu'aujourd'hui Manuel Valls devrait simplement assumer et corriger cette erreur. 

#Valls "C'est une erreur. Ce voyage en Falcon est une connerie. Connerie qu'il faut assumer" @OlivierFalorni #E1matin pic.twitter.com/wWlfmZ4szC

— Europe 1 (@Europe1) 10 Juin 2015

Manuel Valls doit rembourser les frais du voyage

Olivier Falorni ajoute que pour lui "l'erreur c'est d'y être allé dans un jet au frais de l'Etat. Il aurait dû prendre un avion régulier et personne n'en aurait parlé. Il estime que maintenant "pour sortir de cette affaire, Manuel Valls doit accepter son erreur et rembourser les frais de voyage".

Le "Fouquet's de Manuel valls

Visiblement, il y a eu une erreur de communication, ajoute O.falorni. "Cette affaire risque de "devenir le sparadrap du capitaine Haddock, c'est-à-dire une affaire que l'on se traîne comme un boulet, comme Sarkozy s'est traîné le Fouquet's pendant tout son quinquennat. Je ne compare pas mais en termes d'image, cela peut être dévastateur alors que cela ne correspond pas au personnage. Il y a eu une erreur de communication manifeste, alors que Manuel Valls est un grand communiquant". "

"Qu'il assume les frais de son voyage et l'affaire sera réglée. Après qu'on n'en parle plus car ne n'est quand même pas une affaire d'Etat" conclue le député de Charente-Maritime.