Triste manière de fêter ses 170 ans d'existence, le haras national de Saintes va fermer ses portes. Ce bâtiment historique va être mis en vente par l'Etat. Le privé devrait prendre le relais.
C'est la fin d'une époque. Le haras national de Saintes, l'un des derniers encore actifs en France, va fermer ses portes après 170 ans d'existence. Aujourd'hui ses infrastructures ne correspondent plus aux besoins de l'Etat, qui met en avant des raisons budgétaires."Là où il y a un projet avec un équilibre financier acceptable pour l'établissement, on peut accepter de ne pas vendre. Là où il n'y a pas ça, on vend", a précisé à l'AFP le directeur de l'Institut français du cheval (IFCE), qui gère le patrimoine de l'Etat en la matière. Sans offre de la part des collectivités, le privé devrait reprendre les lieux.
Le destin de cette bâtisse historique est entre les mains de la Sofavim (Société de valorisation foncière et immobilière), une société immobilière publique. Elle dispose d'un an pour décider du sort du site.
Sur la vingtaine d'employés que compte le site, 15 restent dans l'attente d'un reclassement.
Huit autres sites en passe d'être vendus
La France compte 22 haras nationaux : neuf dont l'État est locataire, 12 dont il est propriétaire et un, le haras du Pin, dans l'Orne, qui est sous le contrôle conjoint de l'État et de collectivités.Outre Saint-Lô et Saintes, l'État vend Compiègne (Oise), Lamballe et Hennebont en Bretagne, Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), Tarbes (Hautes-Pyrénées), Gelos (Pyrénées-Atlantiques), et Auriac (Corrèze).