En France, l'engagement des seniors en tant que bénévoles est en baisse. La Banque alimentaire de la Corrèze, elle, est épargnée. De quoi permettre de maintenir en vie les missions de l'association qui vient en aide aux plus démunis. Lucienne Mons fait partie des bénévoles, voici son portrait.
"Des tomates, des poivrons rouges et jaunes, des courgettes... " : aujourd'hui, c'est jour de ramasse pour Lucienne Mons. Depuis trois ans, cette bénévole prête main-forte à la Banque alimentaire de Brive, trois fois par semaine. "La première fois, je suis venue pour voir la collecte annuelle... L'ambiance m'a plu, alors je suis restée".
Ici, elle touche à tout : déchargement des camions, stockage, conditionnement, tâches administratives, Lucienne court partout pour aider les plus démunis. Pas question pour elle de rester chez soi dans son canapé : "je préfère venir ici. La banque alimentaire, c'est comme une deuxième famille, il y a une très bonne ambiance. On n’est pas cher payé, mais on rigole bien !"
Un engagement sans faille comme pour les 35 bénévoles de la banque alimentaire qui se relaient pour acheminer les denrées dans tout le département.
En France, depuis la crise sanitaire, l'engagement des seniors dans le bénévolat est en baisse. Mais selon la présidente, Nicole Thiret, l'association corrézienne est épargnée : "Nous, on a de la chance, le nombre de bénévoles est toujours plus ou moins constant. On a la chance aussi d'avoir une centrale de recrutement de bénévoles via notre association et via la vie associative de la ville de Brive".
Un maillage associatif solide qui permet de maintenir en vie les missions de la banque alimentaire. Et de recruter de nouveau bénévoles engagés.