La Foire primée aux veaux de lait se tenait ce lundi 9 mars au matin au Lonzac (Corrèze). Et le coronavirus était au cœur des discussions : éleveurs et marchands s’inquiètent de son impact sur leur activité.
Le coronavirus a aussi un impact sur l’économie. Alors que le cours du pétrole s’effondre et que les agences de voyage voient leur chiffre d’affaire diminuer, cette fois-ci c’est les éleveurs de veaux de lait qui sont inquiets.
Ce lundi 9 mars se tenait la 26e Foire primée de veaux de lait du Limousin au Lonzac en Corrèze. Et le coronavirus était au cœur des discussions. Eleveurs comme marchands craignent que cette épidémie ne ralentisse considérablement les échanges.
"On a connu des marchés plus dynamiques"
La production de veau de lait est une production de niche. Les animaux une fois vendus à la négociation ou aux enchères, sont envoyés dans les boucheries puis dans les restaurants, dont beaucoup se trouvent en région parisienne. Mais le coronavirus risque de freiner l’activité des transports et donc de la filière.
Dans les rangs de la foire, l’ambiance est plombée d’autant que les prix qui ne décollent pas. "On a connu des marchés plus dynamiques", témoigne un éleveur, ce matin qui espère des jours meilleurs.