Limousin : une récolte des foins précoce

Déjà les foins ! Avec deux à trois semaines d'avance, cette récolte précoce n'est pas de bon augure pour la saison, pour cause de risque de pénurie. Surtout en cas d'été sec. Alors les agriculteurs cherchent des solutions pour s'assurer un stock. 

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Récolter les foins fin mai... pourquoi pas. Sauf que le contexte climatique ne s'y prête pas. En raison du manque d'eau, les repousses ne sont pas du tout garanties pour une seconde fauche. 
 

30% de fourrage en moins


Hugues Doumazane est éleveur de vaches limousines sur la commune de Sionac en Corrèze.

Il a déjà fait sa première et peut-être unique récolte de foins, un récolte faible : 30% de fourrage en moins. Pas de quoi stocker. D'autant qu'avec la sécheresse de ces trois derniers étés, les vaches consomment du foin très tôt dans la saison : 

Donner à manger au mois d'août, ce n'est pas vraiment gênant en soi parce que c'est régulier mais bon ! Tous les ans, en juillet, août, septembre, c'est long, ça rallonge les hivers et on ne peut pas produire plus. 

Changement de cultures


Ne pas produire davantage, mais différemment. C'est une des hypothèses avancées par la chambre d'agriculture de la Corrèze. Car acheter du fourrage revient trop cher. D'autant que les stocks sont rares. Toute la France connaît le même problème. Une partie de l'Europe centrale également. 

La solution est à trouver sur l'exploitation même. Avec un changement d'habitudes et de cultures. C'est ce que préconise Stéphane Martignac, conseiller agricole Fourrage et Climat à la chambre d'agriculture de la Corrèze :  

Soit c'est des cultures qui vont se mettre en "dérobé", faire des sorghos derrière des premières exploitations en fauche précoce, notamment avec des méteils natures qui sont un mélanges de céréales, de protéagineux, ou mettre en place des choses comme des luzernes qui peuvent descendre profondément et dans des sols qui sont relativement profonds, pourquoi pas mettre des maïs ou des sorghos. 

Hugues Doumazane, à Sionac, pense à une autre alternative : réduire son troupeau d'au moins 10%. Une décision jamais facile à prendre pour un éleveur

 


 

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