Ce mois-ci, enquêtes de régions Nouvelle-Aquitaine s’interroge sur la mémoire de la seconde guerre mondiale qui a tendance à disparaître avec le temps qui passe. Les massacres de Tulles et Oradour finiront-ils par être oubliés ?
Comme le disait la résistante Lucie Aubrac,
Malheureusement, on constate que l’extrémisme refait surface 75 ans après la seconde guerre mondiale. En Nouvelle-Aquitaine, la mémoire des massacres d’Oradour-Sur-Glane et Tulle a même tendance à disparaître. Un constat qui peut faire frémir.Le verbe résister doit se conjuguer au présent. Je résiste, tu résistes …
Car les erreurs commises dans le passé pourraient bien un jour réapparaître.
Quand on interroge les visiteurs dans les ruines d’Oradour, on se rend compte qu’ils connaissent relativement peu l’histoire du village. Ils sont bien souvent attirés dans les ruine à cause de l’émotion qu’elles suscitent.
A Tulle, la mairie réfléchit encore à l'opportunité de consacrer une partie de son futur musée au drame du 9 juin 1944, pourtant incontournable dans la ville, préférant renvoyer la responsabilité de cette transmission de la mémoire à l’éducation nationale.