Avant de repartir soigner les victimes de la guerre, six Ukrainiennes se forment dans ce centre de réadaptation

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Les six jeunes femmes sont des professionnelles ou encore étudiantes. Noth, le 17 janvier 2024.
Reportage à Noth (Creuse) de Cécile Descubes, Jean-Marie Arnal et Sébastien Passelergue, tourné le mercredi 17 janvier 2024. ©France Télévisions

Six femmes ukrainiennes sont arrivées le mardi 16 janvier 2024 au centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de Noth (Creuse). Étudiantes ou enseignantes, elles vont se former en Limousin pendant deux semaines avant de repartir soigner les victimes de la guerre, dans la région de Dnipro.

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Des civils et des soldats, blessés physiquement et psychologiquement : c’est le public de ces six jeunes femmes ukrainiennes, enseignantes et étudiantes, ergothérapeutes ou psychologues.

Elles sont arrivées le mardi 16 janvier au centre André Lalande, un centre de rééducation et de réadaptation fonctionnel de Noth, en Creuse, elles vont se former en Limousin pendant deux semaines avant de repartir soigner les victimes de la guerre, dans la région de Dnipro, située à environ 500 kilomètres au sud-est de Kiev.

L'occasion de repérer des méthodes qu'elles pourront réutiliser en Ukraine, et transmettre à leurs collègues : "Après des changements physiques, c'est trop difficile d'accepter son corps à nouveau. Je suis sûre qu'il y a beaucoup de choses à découvrir", sourit Karina Tsyb, étudiante en psychologie et enseignante de français pour enfants ukrainiens à l'étranger.

Plus de soixante stagiaires accueillis par an

Au centre de réadaptation fonctionnelle de Noth, les patients n’ont pas le même vécu, mais la prise en charge de certains traumatismes peut avoir des similitudes.

Même si on n'est pas en temps de guerre et que l'approche est différente, le traumatisme physique et psychologique est similaire.

Patrice Filloux

Directeur du centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle André Lalande à Noth

Ces jeunes femmes exercent à Dnipro, pas très loin du front avec la Russie. "Elles se retrouvent avec des pathologies très importantes, graves. Elles ont besoin d'aller voir comment ça se passe ailleurs, les échanges sont importants", explique Nadine Reynes de France Ukraine.

Plus de soixante stagiaires par an sont accueillis au centre de Noth. Cet échange est le début d’une coopération plus approfondie avec deux universités de Dnipro, facilitée par France Ukraine.

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