La propriétaire de la safranière est désemparée face à l'invasion soudaine et à l' appétit vorace des campagnols.
300 000 euros : c'est le montant des dégâts estimé par la propriétaire de la safranière.Il faut dire que le safran se vend extrêmement cher et que les mulots semblent avoir particulièrement apprécié les bulbes de cette plante à la fleur délicate et très recherchée.
Cette espèce pullule de manière cyclique tous les 5 ans. Leur reproduction est rapide. Une femelle peut avoir jusqu'à huit petits par portée.
La disparition de leurs prédateurs naturels comme les renards, abondamment traqués par les chasseurs, a sûrement précipité le phénomène. Mais d'autres facteurs comme l'évolution du climat a pu avoir une influence sur l'évolution de la démographie des rongeurs.
L'agricultrice envisage de les neutraliser avec des ondes de choc au propane ou des appâts.
Elle estime qu'il lui faudra au moins un an pour assainir sa safranière dévastée.
En attendant, elle a déposé une demande de reconnaissance de calamité agricole auprès du Conseil Départemental de la Creuse.
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Reportage : Gaëlle FAUQUEMBERGUE, Margaux BLANLOEIL, Chantal COGNE.
Intervenants : Véronique Lazérat : propriétaire de la safranière, Denis Tauron : directeur de la FREDON Limousin
