La loi Macron, votée en 2015, a permis la libéralisation du marché français pour le transport par bus. Par la suite, de nombreuses compagnies d'autocar se sont créées, comme Ouibus ou Flixbus. Un de ces bus Macron a été contrôlé, ce vendredi 25 mai, à Bessines, dans les Deux-Sèvres.
Un comité d'accueil impressionnant attendait, ce vendredi 25 mai, les passagers d'un Flixbus à Bessines (Deux-Sèvres). Des gendarmes, des agents de la sécurité des transports et même un chien renifleur ont procédé à un contrôle du car, sous l'oeil avisé d'Isabelle David, préfet des Deux-Sèvres.
"C'est un contrôle de flux donc on regarde tous les aspects", assure-t-elle. Les données du bus ont été téléchargées pour vérifier la vitesse ou le temps de pause du conducteur et les cartes d'identités des passagers ont été scannées.
Quand on contrôle les passagers et leurs bagages, on regarde s'il n'y a pas des personnes recherchées ou en situation irrégulière, s'il n'y a pas de stupéfiants dans les bagages ou sur les personnes, etc., précise Isabelle David.
Du côté des usagers, ce type d'opération est plutôt bien accueilli. "Ça nous permet de voir que les chauffeurs sont contrôlés, notamment en ce qui concerne la fatigue, donc c'est rassurant", confie une passagère.
Un passager a finalement été exclu du bus car il possédait de la résine de cannabis. Ce type de contrôle devrait s'accentuer : les transports en autocar ont en effet de plus en plus la côte, surtout en ces temps de grève à la SNCF.
Reportage de Florent Loiseau, Thomas Chapuzot et mailys Gimenez. Intervenants : Isabelle David, préfète des Deux-Sèvres. Guy Nérius, chauffeur de l'autocar. Colonel Olivier Barth, commandant de la gendarmerie des Deux-Sèvres.