Menuiseries Grégoire : six mois après la liquidation, les 236 licenciés espèrent le retour de nouvelles activités sur le site

Un comité de suivi faisait le bilan ce mardi 8 novembre. Pas brillant. Moins de 10% des personnels licenciés ont retrouvé un emploi ou une formation. Beaucoup espèrent l'installation de nouvelles activités sur le site désormais à la vente.

Le 28 avril dernier, le tribunal de commerce de Périgueux scellait définitivement le sort des 236 employés des Nouvelles Menuiseries Grégoire qui avaient déposé le bilan un mois auparavant. L'histoire s'arrêtait là pour ce fleuron de l'industrie locale vacillant depuis des années. Mais pas pour les 236 employés pour qui la galère ne faisait que commencer.

Les CSP, solution provisoire

Ce mardi 8 novembre, un comité de suivi dressait l'état des lieux du Plan de Sauvegarde de l'Emploi. Sur les 236 licenciés, seuls 214 ont accepté le CSP, le contrat de sécurisation professionnelle. Un statut que l'employeur est obligé de proposer à l'employé licencié économique.

Il doit aider à un retour rapide à l'emploi, offrir des mesures d'accompagnement grâce à un cabinet spécialisé dans le reclassement et les formations, et une indemnité spécifique. En l'espèce, le minimum obligatoire, un an à hauteur de 75% du salaire brut garanti.

79 personnes en activité seulement

L'échéance arrive à grand pas et, en six mois, peu des licenciés ont eu la chance de retrouver un CDI. 21 exactement. En tout, 79 personnes ont trouvé un emploi, pérenne ou pas, ou bien se sont dirigés vers une formation. Et même les formations adaptées aux situations ne sont pas faciles à trouver.

Retrouver de l'activité sur site

Alors l'espoir tient peut-être dans l'installation de nouvelles activités sur le site de Saint-Martial d'Artenset. Depuis la fermeture, l'emplacement de 27 hectares était à la vente. Trois sociétés se seraient déjà portées acquéreuses de locaux et de terrains.

La municipalité fait le forcing pour que l'espace restant ne se transforme pas en friche. Une réflexion est en cours pour réhabiliter certains bâtiments et elle prépare la vente de 30 000 m2 de locaux et 8 hectares qui sont encore disponibles à la vente. Les employés espèrent que ces futurs patrons qui s'y installeront, en toute logique, auront la bonne idée de faire appel à eux en priorité.

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