La comtesse hongroise, demeurant en Dordogne, a été tuée par son voisin, par ailleurs son jardinier. L'homme de 40 ans, ancien militaire aux états de service irréprochables d'après sa hiérarchie, va devoir expliquer son geste devant la cour d'Assises de Dordogne à partir de ce mercredi 6 février.
Pourquoi le quadrénaire a-t-il tué sa voisine surnommée "la comtesse", âgée de 78 ans ? Elle avait subitement disparue en février 2016 de son logis sur la commune de Mauzac-et-Grand-Castang en Dordogne.
L'enquête prend une toute autre tournure quand les enquêteurs découvrent du sang sur la béquille utilisée par l'aristocrate hongroise.
Les enquêteurs remontent la piste jusqu'à un voisin, qui avait également réalisé de petits travaux de jardinage chez elle. Treize mois après les faits, ils interpellent l'homme de 40 ans. Il a un passé de militaire sans rien à signaler. Mais depuis qu'il est installé dans le village, depuis qu'il a quitté l'armée, son comportement n'est plus le même d'après son avocat Maître Jean-François Capoul.
C'est quelqu'un qui n'était pas un délinquant en fait. Il a eu une enfance difficile, bousculée. Un parcours militaire remarquable,avec éloges de ses supérieurs. Puis un retour à la vie civile avec un penchant pour l'alcool et les drogues douces qui l'ont perturbé et malheureusement, on est arrivé à ces faits.
L'homme a avouvé lors de son interpellation. Il donne comme explication une dispute qui aurait mal tourné, une chute dans un escalier.
La famille de coeur de la comtesse, partie civile, attend que la justice soit rendue. Elle veut aussi comprendre pourquoi l'homme a déplacé le corps pour finalement l'enterrer dans les bois. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi 8 février.