Révision des règles de sécurité et point sur les effectifs étaient au programme de la conférence de presse des chasseurs de Dordogne, alors que la chasse sera ouverte ce dimanche 9 septembre.
Dans les années 50, la Dordogne comptait plus de 50 000 chasseurs, ils sont moins de 20 000 à être encartés auprès de la fédération française de chasse aujourd'hui en Périgord.
Comment attirer les jeunes vers ce loisir ? "Par une communication active vers les nouveaux chasseurs. Chaque année, nous formons environ 500 nouveaux candidats à l'examen du permis de chasser. Il y en a peu près 350 qui prennent leur permis par la suite" détaille Yan Tisné, directeur départemental de la chasse.
Les sangliers pullulent
Parmi les dossiers chauds pour les chasseurs cette année : les dégâts du sanglier dans le maïs qui coûtent de plus en plus cher. En 2017, 300 000 € d'indemnités ont dû être reversés par la fédération au monde agricole.
Cette année, 12 000 sangliers ont été abattus mais le problème persiste : l'animal pullule même aux abords des villes.
"Autour de Perigueux, il y a beaucoup de secteurs emboisés qui sont des fourrés à sangliers. Malheureusement, on ne peut rien faire, ils vont envahir les secteurs de culture et faire des dégâts" déplore Michel Amblard, président de la fédération de chasse de Dordogne