Pour nourrir ses troupes et sa population, l'occupant réquisitionnait les ressources vitales des campagnes occupées. Et à l'époque, les cultures de blé étaient les plus précieuses et les plus faciles des denrées à envoyer en Allemagne et sur les lignes de front.
Le Nord de la Dordogne, les campagnes environnant Thiviers faisaient partie de ces greniers à grain objets de la convoitise allemande. 17% de la récolte devait partir pour servir l'Allemagne. Pour "punir les collabos" et inciter les paysans à se révolter contre les réquisitions les maquisards ont donc organisé le sabotage des engins de récolte, et mené une véritable grève des battages. 43 actions seront répertoriées cette année-là.
C'est cette page méconnue de la résistance en Dordogne dont Jean-Michel Lahieyte s'attache à perpétuer le souvenir au travers d'expositions temporaires.
La grève des battages, acte de résistance en Dordogne
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