A Périgueux, les pères sont descendus de leur pylône

Deux pères rejoints par un troisième voulaient dénoncer un accès restreint à leurs enfants après des séparations. Ils ont  grimpé hier en haut d'un pylône de 25 mètres à côté de la gare de Périgueux. Ils ont quitté les lieux ce matin. ils ont été entendus par la police, la SNCF ayant porté plainte. 

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Stéphane Joly et Arnaud Allain, munis de harnais et encordés, avaient escaladé le pylône samedi après-midi. Ils avaient déployé une banderole  " Egalité Coparentalité / 1 papa + 1 maman = 1 enfant ", et entendaient rester " le plus longtemps possible ", avait déclaré par téléphone M. Allain.
M. Joly muni d'un porte-voix, diffusait à intervalles réguliers des slogans et expliquait leur action.

Des policiers, présents en permanence sur site, avaient été en contact avec les pères, mais l'emploi des forces de l'ordre avait exclu, les autorités espérant une " descente volontaire " des deux hommes.

L'action des pères avait occasionné un léger retard sur un train Brive-Bordeaux en début d'après-midi.


M. Joly, originaire de Dordogne, réclame un accès à ses fils de 12 et 13 ans vivant dans le Loiret, dont il a perdu la garde, et que depuis quatre ans il ne peut plus voir hors d'un lieu neutre médiatisé, a-t-il affirmé. Il a réfuté les accusations de violences de la mère, et dénoncé un " jugement anti-père ".
Agé de 42 ans, il faisait partie d'un groupe de pères qui avaient passé une nuit en mai sur la terrasse de la cathédrale d'Orléans.

M. Allain, 40 ans, dénonce pour sa part  le fait de n'avoir pas pu voir depuis 16 mois ses garçons, également âgés de 12 et 13 ans, après s'être vu retirer la garde alternée et avoir été condamné à une peine de prison.

Vendredi à Ploufragan (Côtes-d'Armor), près de Saint-Brieuc, trois pères avaient initié une action similaire, au sommet d'un pylône d'une vingtaine de mètres, où ils se trouvaient encore samedi après-midi.
A Forbach (Moselle) ce sont deux pères qui se sont retranchés vendredi soir en haut d'une tour de 28 m, pour obtenir eux aussi des avancées sur leurs dossiers de garde d'enfants et droit de visite. Ils avaient prévu d'en redescendre samedi en fin de journée.

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