A Paris, on compte déjà 16 interpellations et plus de 1000 contrôles préventifs à 10 heures, et le périphérique a été brièvement bloqué par des manifestants. Dans la région, des contrôles d'identité ont été également effectués sur des manifestants à Périgueux vers 9 heures.
Rien à changer, ça a même empiré ! On n'est pas prêts de lâcher tant qu'on n'aura pas de réponse du gouvernement. Anne, gilet jaune de la première heure.
Ce matin à Périgueux, une quarantaine de gilets jaunes étaient réunis devant le tribunal. Selon nos journalistes sur place, un important dispositif policier était sur les lieux. Les forces de l'ordre ont procédé à un contrôle d'identité systématique des personnes se trouvant dans le périmètre.
Moins nombreux que le 17 novembre 2018, les gilets jaunes qui se sont mobilisés aujourd'hui se disent toujours déterminés à poursuivre le mouvement. Pour Anne, jeune adulte handicapée et mobilisée depuis un an, "la situation s'est encore dégradée avec la baisse des APL, la réforme des retraites, les nouvelles mesures concernant le chômage, et la hausse du budget de l'Elysée avec les histoires de logements".
Même discours de Sandra dans les Landes, qui manifestait sur un rond-point de Mont-de-Marsan et participait à la naissance du mouvement des Gilets jaunes il y a un an. Aujourd'hui elle estime que "la situation n'a pas changé, mais ne se dit pas découragée pour autant".
Rassemblement des #giletsjaunes devant le tribunal de Périgueux. Une quarantaine de manifestants réunis pour le premier anniversaire du mouvement pic.twitter.com/Zu1ZkC696a
— France Bleu Périgord (@Bleu_Perigord) November 16, 2019
En Gironde, "toujours aussi déterminés"
Nos équipes se sont rendues à Saint-André-de-Cubzac, dans le nord de la Gironde, haut lieu du mouvement des gilets jaunes en 2018. Une cinquantaine de personnes occupaient un rond-point samedi matin, certains étaient sur place depuis la veille. tous ont l'intention de manifester à Boirdeaux à partir de 14 heures.On est toujours là car rien ne change. Un gilet jaune girondin
VIDEO►Voir notre reportage sur la reprise du mouvement des gilets jaunes un an après. Les personnes interrogées par France 3 se disent déterminées, car la situation n'a pas changé et selon elles, "Emmanuel Macron ne les a pas entendus":
En Gironde, des gilets jaunes sont aussi attendus au péage de Virsac sur l'A10 qui avait été saccagé fin novembre 2018. En Béarn, deux manifestations sont prévues samedi et dimanche au départ de la gare d’Oloron et du zénith de Pau. Au Pays basque, un appel est donné au péage de Biriatou, samedi à 14 heures.
Une centaine de gilets jaunes à Langon
Plus au Sud et dans ce qui fut longtemps l’un des fiefs du mouvement, environ 100 gilets jaunes ont répondu à l’appel sous la pluie, à Langon. L’affluence est inférieure à celle attendue dans la sous-préfecture. Tôt dans la matinée, quelques militants ont tenté d’attirer l’attention des forces de l’ordre sur le péage de Saint-Selve (A62). Le but était de prendre possession de celui de Langon. Les gendarmes étaient suffisamment nombreux pour empêcher ces blocages.
Moins d’un millier à Bordeaux à 14 heures.
Cette fois-ci la manifestation a été déclarée en préfecture et sur leur page facebook les gilets jaunes de bordeaux ont publié le parcours officiel :A Bordeaux, place de la Bourse, on comptait à 14 heures quelques centaines de personnes, encadrées de près par les forces de l’ordre. Le cortège selon le parcours déclaré en préfecture par un groupe de gilets jaunes légalistes a pris la direction de la rue Esprit-des-Lois. Les gilets jaunes doivent remonter vers les allées de Tourny, le cours Clémenceau, enchaîner vers le cours d’Albret pour redescendre par le cours Victor-Hugo franchir le pont de pierre et se disperser place Stalingrad.
La préfecture a positionné dans Bordeaux trois escadrons de gendarmes mobiles ainsi que de nombreux policiers.