C'est l'une des affiches de cette 15ème journée du Top 14 : l'UBB reçoit Brive. Un match capital pour le maintien que les Girondins ne négligent pas. Après 3 jours de repos, ils reprennent l'entraînement aujourd'hui.
Un entraînement tronqué entre les deux réveillons. Car depuis 4 ans, il n'y a plus de trêve des confiseurs pour les rugbymen. La fédération planifie des matchs pendant les fêtes. Elle s'inspire du Boxing day, une tradition anglaise qui veut que l'on se rende en famille au stade.
A Chaban, 23 000 billets ont déjà été vendus. Affluence record attendue pour la rencontre contre Brive à 17h dimanche.
Martine Chambon et Guillaume Decaix :
Ibanez " espère vraiment un rugby positif "
Q: Votre équipe avait souffert à Brive (12-25) en début de saison. C'est un bon levier pour dimanche ?R: "Sincèrement, nous avions été battus dans le combat, l'agressivité et quand tu es pris dans ce registre-là, tu n'as qu'une chose à faire à la fin du match, assumer, prendre ça plein fer et aller serrer la main des coaches adverses et leur dire bravo! C'est exactement ce que j'ai fait en étant conscient qu'on a été battu à plate couture. Depuis, Brive a eu un parcours plus qu'honorable, le nôtre aussi continue à se construire. On a des joueurs qui ont depuis répondu dans les grands
rendez-vous. C'en est un de plus. On va être dans une partie d'échecs contre une équipe extrêmement bien organisée, difficile à manoeuvrer avec, un peu comme nous, un jeune encadrement technique qui se connaît bien, s'apprécie et joue énormément sur l'affectif".
Q: Vous avez prouvé ces dernières semaines que l'UBB avait de solides arguments ?
R: "L'équipe prend forme, elle a de la densité physique, on a des joueurs capables de venir porter le ballon sur la ligne d'avantage et cette vitesse d'exécution qui fait notre force et que l'on aurait tort de brider. On laisse encore beaucoup de liberté aux joueurs pour qu'ils puissent s'exprimer ballon en mains, ça a plutôt l'air de réussir quand on évolue à Chaban. J'espère vraiment qu'on aura dimanche un rugby positif, que les joueurs et le public en profitent".
Q: Le sentiment de frustration ramené de Toulouse (16-18), avec ce regret de ne pas avoir joué un peu plus, est-il toujours présent ?
R: "Il y a le jouer plus, les partisans du jouer moins et en fait, la clé, c'est le jouer mieux, le jouer juste, ce que l'on recherche depuis de nombreuses semaines, de nombreux mois. Parfois ça réussit, souvent à domicile. A l'extérieur, il y a des contextes qui sont beaucoup plus délicats. Le jouer mieux, c'est trouver l'équilibre, le lien avants/trois-quarts qui fait notre réussite, c'est ça que l'on a eu du mal à trouver à certains moments clés à Toulouse".