Agression des fêtes de Parentis-en-Born : "il n'a pas eu conscience des conséquences de son geste", assure l'avocate du mineur interpellé

Le mineur de 17 ans interpellé en Gironde a été présenté ce 19 octobre, à un juge d'instruction du parquet de Mont-de-Marsan. Il a été mis en examen pour "violences suivies d’une infirmité permanente, en état d'ivresse manifeste", lors de l'agression d’un quadragénaire lors des fêtes de Parentis-en-Born, dans les Landes, au mois d'août.

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L'agresseur présumé de l'agression de Parentis-en-Born est sorti libre mais sous contrôle judiciaire strict, avec obligation d'un suivi psychologique. Le mineur de 17 ans a été entendu par un juge d'instruction au palais de justice de Mont-de-Marsan, ce mercredi 19 octobre. Il a été mis en examen pour "violences suivies d’une infirmité permanente, en état d'ivresse manifeste".

Le jeune homme est suspecté d’avoir porté un coup de poing à un homme de 44 ans lors des fêtes de la Sen Bertomiu à Parentis-en-Born au mois d’août, dernier. Le quadragénaire violenté était resté plusieurs semaines dans le coma et souffre de séquelles permanentes.

Suite aux déclarations du jeune homme aux gendarmes, expliquant qu'il était l'auteur du coup de poing, Céline Bucau, vice-procureure à Mont-de-Marsan explique qu'elle a modifié le chef d'accusation qui ne porte plus la notion de "violence en réunion". 

Reconnaissance des faits 

Son avocate Me Sylvie Reulet relaie le sentiment du jeune homme, au soir de l'agression : "sur le coup, il n'évalue pas : il n'y a pas de sang (...) Il dit : "si j'avais pensé que c'était aussi grave, j'aurais appelé les secours, je serais resté auprès de lui", rapporte-t-elle.

Elle n'en oublie pas son rôle d'avocate et explique déjà que certaines choses restent à confirmer comme l' "état d'ivresse manifeste" et le fait que "cette victime, si elle n'était pas tombée sur l'arrête d'un mur, n'aurait pas eu les séquelles qu'elle a aujourd'hui".

"Le soulagement d'être convoqué"

Selon Me Reulet, son client a voulu se manifester au moment des appels à témoins et après une discussion avec son père.  Elle assure qu'il a éprouvé un "soulagement" à l'arrivée de sa convocation.  

Il faut dire que l'enquête avait permis de cerner le profil du jeune agresseur grâce à des recoupements entre des descriptions physiques, la téléphonie et la vidéosurveillance.

La victime a passé plusieurs semaines dans le coma

Son client, un jeune mineur de 17 ans, qui est apprenti dans les métiers du bois s'était présenté de lui même, ce 17 octobre, à la brigade de gendarmerie située à coté de chez lui à Guîtres, près de Libourne, en Gironde. L'affaire étant suivie par le parquet de Mont-de Marsan, il avait été transféré dès lundi, puis auditionné par les gendarmes de Parentis-en-Born, durant une garde à vue de deux jours.

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