"Notre ville n'est pas votre poubelle". Voici l'un des slogans affichés depuis le 6 décembre à Bordeaux, dans le cadre d'une campagne de communication visant à améliorer la propreté des rues de la métropole et "faire évoluer les comportements" des habitants.
Dans les rues de Bordeaux, les passants interrogés sont unanimes : la ville est sale. "Pas mal de déchets" " beaucoup d'excréments de chiens", "plus sale que Paris", "dommage", regrettent-ils.
On voudrait que nos concitoyens prennent leur part
Pour améliorer la propreté des rues, et l'image de la ville par la même occasion, la métropole et la municipalité ont donc lancé, cette semaine, une campagne contre les incivilités.
"On voudrait que nos concitoyens prennent leur part dans cette problématique de la propreté [...]. La propreté, c'est l'affaire de tout le monde" rappelle Jean-Louis David, adjoint au maire.
Bientôt des verbalisations
Théoriquement, ces "petites incivilités" dénoncées par cette campagne sont toutes verbalisables.
Exemple : le dépôt sauvage d'ordures peut vous coûter jusqu'à 171 euros. Et si vous laissez des bris de verre sur la chaussée, ce sont 750 euros qui pourront vous être réclamés !
Si pour l'instant, ces infractions ne sont pas vraiment punies, la tolérance va bientôt cesser : à partir de fin janvier 2018, la ville annonce des verbalisations.
